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Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.

"Kol Nidrei" de Max Bruch (1838-1920)

 "Kol Nidrei" de Max Bruch (1838-1920)

Kol Nidrei a pour titre initial : Adagio sur deux mélodies hébraïques pour violoncelle et orchestre avec harpe op. 47 ; il utilise deux mélodies hébraïques et consiste en une série de variations sur deux principaux thèmes d'origine juive. Le premier thème, qui donne son titre à la pièce, vient de la prière Kol Nidre qui est récitée durant le service du soir du Yom Kippour. Dans le traitement de la mélodie par Bruch, le violoncelle imite la voix rhapsodique du hazzan qui chante la liturgie dans la synagogue. Le second sujet de la pièce est tiré de la section médiane de l'arrangement par Isaac Nathan du O Weep for Those that Wept on Babel's Stream, un poème lyrique de Lord Byron faisant partie d'un ensemble appelé Hebrew Melodies (qui contient également le fameux poème She Walks in Beauty).

Bruch était protestant et a été confronté pour la première fois avec la mélodie de Kol Nidre lorsque son professeur Ferdinand Hiller l'a introduit dans la famille Lichtenstein, dont le chef de famille était chantre-en-chef à Berlin. Le chantre Abraham Jacob Lichtenstein est connu pour avoir des relations cordiales avec de nombreux musiciens chrétiens et a encouragé la curiosité de Bruch pour la musique populaire juive. Alors que certains commentateurs comme Arnold Schoenberg (qui a écrit lui aussi un arrangement du Kol Nidre) ont critiqué le manque de sentiment juif dans son Kol Nidrei, Bruch n'a jamais prétendu écrire de la musique juive. Il a simplement voulu intégrer dans sa composition des allusions à la musique juive.

L'œuvre est écrite pour un violoncelle soliste, deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons, quatre cors, deux trompettes, trois trombones, timbales, harpe et cordes. Sa durée est d'environ dix minutes.

Sources : wikipedia

« Tous nos vœux, serments, renoncements, bannissements, malédictions, jurements, et toute expression pouvant passer pour telle que nous pourrions prononcer, et dont nous pourrions charger notre âme, depuis ce jour jusqu’au prochain jour du grand pardon, tous ces engagements, nous les regrettons ; qu’ils soient dénoués, pardonnés, rejetés, anéantis. Qu’ils perdent force et valeur. Nos renoncements ne sont pas des renoncements. Nos serments ne sont pas des serments. »

Voici l’une des nombreuses versions de la traduction française de la prière dite du Kol Nidré.

La suite est à lire ici

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