Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
3 Juillet 2022
Un peu de musique ce matin, avec "il est bel et bon"...
On ne sait presque rien de la vie de Pierre Passereau. D’après François-Joseph Fétis, célèbre musicologue du XIXe siècle, il aurait été prêtre de l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie à Paris, puis ténor dans la chapelle du duc d’Angoulême (le futur François Ier).
Il occupera ensuite le même poste à la cathédrale de Cambrai, de 1525 à 1530, pour devenir, vers 1536, chantre à la cathédrale de Bourges.
Avec Clément Janequin, il était l’un des compositeurs de Paris les plus populaires vers 1530. Ses chansons ont été publiées par Pierre Attaingnant entre 1529 et 1556. Leur popularité est probablement due à leur rythme entraînant, à leurs thèmes et à l’utilisation d’un langage très populaire. Preuve de sa popularité, Rabelais cite le nom de Passereau dans sa liste de musiciens du Quart Livre.
Son œuvre la plus connue est Il est bel et bon à quatre voix avec soprano, ténor, baryton et basse.
Sources : Wiki
Il est bel et bon
Il est bel et bon, commère, mon mari.
Il estoit deux femmes toutes d'ung pays,
disanst l'une à l'aultre – “Avez bon mary.”
Il ne me courrousse, ne me bat aussy.
Il faict le mesnaige,
il donne aux poulailles,
et je prens mes plaisirs.
Commère, c'est pour rire
Quand les poulailles crient:
Petite coquette, Petite coquette,
Co co co co, co co co co dac,
Qu'esse-cy?
Il est bel et bon, commère, mon mari.
Cette chanson a fait le tour de l'Europe et figure souvent dans les programmes de choeurs amateurs et professionnels...Avez-vous trouvé votre version préférée ?
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