Mathurin Méheut - Arpenteur de la Bretagne - Pont-Aven

Second volet, hier, de "L'été Méheut en Bretagne" avec la Visite de l'exposition : "Mathurin Méheut, arpenteur de Bretagne". 

Pas de visite à la Maison de la Vigne cette année...c'est à Pont-Aven que Monsieur P. et moi avons retrouvé l'un de nos peintres préférés.

Si vous lisez régulièrement ce blog, vous y trouverez trace des nombreuses expositions consacrées à ce peintre, que j'ai visitées, tant à Dinan qu'à Lamballe.

Ainsi reconnaissant l'une de ses oeuvres, déjà vues lors d'une exposition précédente, j'ai choisi de reproduire, à titre d'introduction à ce post, le commentaire du catalogue.

Dès le début du siècle, Méheut pressent l'urgence de transcrire les coutumes menacées par la pression de la modernité. A Roscoff où il est commandité pour retranscrire la splendeur et la complexité de la faune et la flore marine, le "savant" se rend compte que ses études peuvent prendre une tout autre dimension. Etant d'un abord facile, il s'est vite lié avec les habitants, ayant de l'empathie pour leur austère quotidien.

Cette rudesse,  il l'a transposée avec ces personnages massifs, presque effrayants, dont la cloche est plus importante que la main. Vêtus de lourdes capes, chaussés de sabots, ils sont inspirés de solides croquis faits près de dix-huit ans plus tôt. Aucun folklore dans cette évocation d'une coutume funéraire bretonne. Les bannisseurs, les hommes et l'enfant portent le kalabousenn des pêcheurs paysans léonards, serre-tête de feutre bleu, gansé de toile. Tous trois sonnent la cloche. Ils annoncent la mort, indiquent l'heure des obsèques et incitent à prier pour l'âme des défunts.

Source : catalogue exposition Lettres de Mathurin Méheut à Yvonne Jean-Haffen

La vie rude en Finistère à terre : séchage du linge, ramassage et brûlage du goémon.

Mer : Paysage et dur labeur

Vers Guérande

Traces d'un passage à Brest

 Paysages des îles et de la côte nord du Finistère

Les pardons...

Incursion dans le fantastique

Images d'après-guerre

A noter : Une nouveauté, pour cette exposition : la réalisation de six podcasts à écouter sur place dans la salle Julia du musée ou chez vous depuis le site du musée.

L'exposition est ouverte jusqu'à fin décembre et rencontre beaucoup de succès.

Hier, nous avions oublié que nous étions en période de vacances scolaires : les salles étaient un peu trop bondées, malheureusement...