Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
23 Janvier 2023
Avant la pandémie, alors qu’elle explorait le patrimoine musical latino, Natalia Lafourcade portait volontiers le huipil, ce vêtement traditionnel brodé d’Amérique centrale, et une couronne de tresses rehaussée de fleurs convoquant inévitablement l’image de Frida Kahlo. Tout pour séduire cette terre d’accueil des musiques dites « du monde » – comprendre non anglo-saxonnes – que serait la France.
Mais, à 38 ans, la chanteuse mexicaine y reste méconnue.
Créative et versatile, l’auteure-compositrice mexicaine s’est aventurée au fil de sa carrière sur de nombreux territoires musicaux. De la pop latine et de la bossa nova chaloupée de son premier album éponyme aux arrangements symphoniques, de la chanson folk sud-américaine à la pop flamboyante, Natalia Lafourcade est une authentique touche-à-tout qui n’a pas son pareil pour conjuguer sonorités mainstream et expérimentation.
Alma mía sola, siempre sola
Sin que nadie comprenda tu sufrimiento
Tu horrible padecer
Fingiendo una existencia siempre llena
De dicha y de placer
De dicha y de placer
Si yo encontrara un alma como la mía
Cuantas cosas secretas le contaría
Un alma que al mirarme, sin decir nada
Me lo dijese todo con la mirada
Un alma que embriagase con suave aliento
Que al besarme sintiera lo que yo siento
Y a veces me pregunto qué pasaría
Si yo encontrara un alma como la mía
Un alma que al mirarme, sin decir nada
Me lo dijese todo con la mirada
Un alma que embriagase con suave aliento
Que al besarme sintiera lo que yo siento
Y a veces me pregunto qué pasaría
Si yo encontrara un alma
Si yo encontrara un alma como la mía, oh oh
Paroliers : María Grever
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane