Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
19 Juin 2018
Je vous en avais parlé ici. Cette exposition est tellement étendue (23 exposants) que je n'avais pu la voir en entier lors de ma première visite.
Cette fois-ci, j'ai commencé par les oeuvres présentées en intérieur par Sabine Weiss au RdC de la salle Nominoë.
Coup de coeur pour cette première partie avec le regard si juste de S. Weiss sur les enfants. Elle sait saisir la tendresse, le rire, l'innocence de l'enfance.
Émotion pure avec la série de Christian Berthelot : "CESAR - premières secondes sur Terre", des portraits d'enfants, tous nés par césarienne, tous survivants.
Ces portraits sont présentés dans une salle obscure et une personne à l'accueil de la salle Nominoë vous remettra une petite torche afin de les découvrir.
L'exposition continue avec "Les enfants de Mada" : "A Madagascar, les grands élèvent les petits, peuvent être amenés à travailler jeunes, mais ce qui nous marque, c'est leur beauté, leur gentillesse, leur maturité" expliquent Elvira et James Vil
Je n'ai pas réussi à entrer dans l'univers de Cécile Baldewyns, Maya Paules ou Laurent Pailler. L'émotion qui doit surgir, quand on regarde une oeuvre d'art n'était pas au rendez-vous...Peut-être, aurait-il fallu prévoir un médiateur pour approcher ces œuvres moins accessibles...
Par contre, j'ai apprécié de retrouver dans la cour du Cathédraloscope les clichés de Sabine Weiss sur la Bretagne des années 50, un témoignage de la réalité d'alors..
J'ai emprunté le passage du palais en regardant la série "Auras" présentée par Corinne Héraud
L'office de tourisme présente l'exposition du collectif d'images dolois avec des images de lieux remarquables autour de Dol.
La série présentée dans la cour du Cathédraloscope par Claudia Masciave "A la recherche d'objets perdus" interpelle par ses couleurs vives.
Devant la Cathédrale, sur le square Nominoë, Jean-Marie Ghislain expose "Nai'a, l'enfant de l'océan".
Une rencontre magique entre la femme, l'enfant et les dauphins, baleines et requins. Des images qui vous emmènent très loin dans le rêve...
Il faut contourner la Cathédrale pour regarder la série "les enfants fichus" de Coralie Salaun.
On retrouve la douceur de l'innocence avec la série "seule avec toi" sur la gémellité proposée par Héloïse Berns.
Marielsa Niels nous propose "Cendrillon jette l'éponge", une série humoristique, commandée pour la "semaine de la femme". La photographe fait le pari que l'humour et la dérision peuvent contribuer au changement de regard sur le rôle des femmes.
Cette visite se termine par l'humour noir de Julie Poncet avec "les Diaboliques" et "Petits meurtres en couple" présentés sur la promenade des remparts Jules Revert.
Des photographes très différents, des sujets traditionnels ou plus conceptuels...de quoi satisfaire tous les goûts...
Courez-y, cela ne dure qu'un petit mois, hélas !
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane