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Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.

A la poursuite de l'Arpeggione

A la poursuite de l'Arpeggione

Un billet entièrement dédié à Schubert, la faute à une brève entendue sur FM, consacrée à l'Arpeggione. Et de note en note, j'ai commencé à explorer l'oeuvre immense de ce compositeur.

A la poursuite de l'Arpeggione

À sa mort à l'âge de 31 ans seulement, Schubert laisse un millier d'œuvres (1 009 exactement). Environ une centaine d'opus sont publiés de son vivant, ce qui est peu au regard de sa productivité, mais plus que ce que Robert Schumann ou Frédéric Chopin auront publié au même âge. La majeure partie des œuvres publiées de son vivant sont des Lieder, des danses, ou des compositions pour piano à quatre mains.

La publication de ses œuvres s'étendra sur tout le 19e siècle ; elle sera virtuellement terminée avec l'achèvement de la Première édition complète, réalisée sous la direction de Johannes Brahms pour son centenaire en 1897.

Schubert a écrit pour tous les genres musicaux, excepté le concerto. Influencé par Haydn et Mozart, son art est cependant très différent. La partie centrale de son répertoire constitue ses plus de six cents Lieder, composés sur des textes des plus grands poètes de la langue allemande ou de poètes étrangers

La plus grande partie des œuvres de Schubert est marquée par le rythme sans répit des pas du Wanderer (voyageur), cheminant en une quête désespérée d'un ailleurs sans cesse poursuivi et jamais atteint.

Aujourd'hui encore, le problème posé aux musicologues par les symphonies de Schubert est loin d'être résolu. Treize à quinze tentatives en tout, sept seulement achevées sans que les raisons de ces abandons apparaissent clairement. Un petit aperçu de son oeuvre avec quelques morceaux choisis.

Musique pour piano : les 4 impromptus par Maria João Pires

Musique de chambre : Sonate pour arpeggione et Piano en La mineur D821.

Franz Schubert (1797-1828) écrit en 1824, sur commande, une sonate destinée à un curieux instrument à cordes tout récemment mis au point par le luthier viennois Johann Staufer : l’arpeggione, sorte d’hybride entre la guitare et le violoncelle, appelé d’ailleurs parfois « guitare-violoncelle » ou « guitare à archet ». Créée dans la foulée par son commanditaire Vincenz Schuster, avec Schubert au piano, cette oeuvre de circonstance a conservé une notoriété, alors même que l’instrument auquel elle s’adressait est, quant à lui, très vite tombé dans l’oubli. Les éditions successives de la sonate jusqu’à aujourd’hui nous l’ont présentée dans des transcriptions diverses (pour violon, violoncelle, alto, ou pour instruments à vent.

Symphonies : la n° 3, dirigée par Carlos Kleiber, mon chouchou

 A écouter ce podcast : Un petit apparté sur Carlos Kleiber, si vous avez envie d'en savoir plus sur ce chef d'orchestre.

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