Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
10 Juillet 2021
C'est le titre retenu pour le 18e festival photo de la Gacilly. C'est l'un de mes rendez-vous préférés de l'été. Mon amie A. et moi avons pris l'habitude de nous y rendre chaque année.
Cette année la thématique retenue conjuguait notre passion commune pour les paysages du grand nord que nous avons fréquentés toutes les deux. Y retrouverions-nous quelques souvenirs, impressions de voyages, ou de lecture ?
Oui et non, un petit peu comme lorsque les expectatives sont trop hautes, et que l'on s'en revient un peu déçu.
Mais l'éventail des œuvres présentées est tellement large, que vous serez certainement séduit par l'un des artistes exposés.
En attendant de vous y rendre (l'expo est ouverte du 1er juillet au 31 octobre 2021) et d'y trouver votre bonheur, voici une sélection de mes coups de cœur.
Tout d'abord les mémoires suédoises de Sune Jonsson
« Les années ont passé comme les lignes téléphoniques sur le côté de la route. Mais l’œuvre picturale a gelé le temps qui file, le transformant en une multitude de domaines dans lesquels nous continuons de vivre. Nous pouvons les observer, les laisser nous absorber, revivre ces choses que nous avons depuis longtemps laissé passer. Au mieux, ces domaines peuvent servir de médiateur des connaissances et unir les gens. […] C’était en tout cas mon intention. » Ces mots de Sune Jonsson, écrits en 1986, résument la nature de son œuvre.
Islande ensuite avec le travail sur les chiens de traineaux de Ragnar Axelsson
Pour Ragnar Axelsson, l’hiver n’arrive pas ; l’hiver a toujours été là. Celui qui se fait connaître par le surnom de « Rax » naît en Islande un mois de mars 1958 – en hiver, ça ne s’invente pas. Une vie placée sous le signe du givre, du blizzard et du Piterak, ce vent catabatique qui dévale la calotte polaire arctique et hurle sur les steppes glacées du Groenland et de l’Islande. Ce même vent qui balaye incessamment les photos d’Axelsson. Ce monde blanc, sublime et hostile, il en a fait son royaume photographique. Pendant plus de trente ans, il s’est échiné à documenter tous les aspects de ces terres gelées où ces peuples des grands froids vivent en harmonie avec la faune.
Troisième coup de coeur avec les trompe l'œil d'Erik Johansson
« Je veux créer des photos qui obligent le spectateur à s’arrêter quelques secondes pour comprendre où est la ruse ».
Le village de la Gacilly est toujours aussi agréable à parcourir avec ses rues piétonnisées et son abondant fleurissement. Cette année deux nouveaux espaces d'exposition ont été ouverts : à l'arboretum pour accueillir l'exposition de FLORENCE JOUBERT - LES INNOVATEURS, où comment présenter une innovation en trois clichés.
et dans un nouvel espace dominant le village pour l'exposition d'Aglaé Bory
Toutes les informations pratiques pour vous rendre au festival sont à lire sur le site de Festival la Gacilly Photos
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane