Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
27 Janvier 2022
Musique classique aujourd'hui...Programme inspiré par ma station de radio préférée...
Max Bruch fait partie de ces compositeurs auxquels une seule œuvre est presque exclusivement associée. La popularité de son concerto pour violon en sol mineur a ainsi éclipsé l’ensemble de sa production. S’il n’était pas forcément compris en son temps, Bruch témoignait d’un vrai génie dont ce concerto est la parfaite incarnation.
Un compositeur à jamais lié à une œuvre de jeunesse
Sources : Radio classique
La création du Concerto pour violon de Bruch, dans sa première version, laisse le compositeur insatisfait et il se tourne vers Joseph Joachim
Bruch est pianiste, et malgré une bonne connaissance des cordes, il doit demander conseil à des amis violonistes. De fait, il lui faut un an et demi pour arriver au bout, et terminer la première version, créée à Coblence par Otto von Königslöw, le violon solo de l'Orchestre du Gürzenich de Cologne (et ami de Hiller).
La création du Concerto pour violon de Bruch, dans sa première version, laisse le compositeur insatisfait et il se tourne vers Joseph Joachim. Celui-ci est considéré comme LE violoniste du siècle : encouragé par Mendelssohn, il a donné des interprétations mémorables du Concerto de Beethoven, de celui de Mendelssohn, et il en a écrit lui-même plusieurs qu'il joue partout en Allemagne.
Max Bruch entame une longue correspondance avec Joachim au sujet de son Concerto pour violon. Ils se voient et ils travaillent ensemble. Bruch s'interroge en particulier sur le mot Concerto : est-il justifié alors que le premier mouvement n'est en fait qu'un grand Prélude à l'Adagio. Oui, oui, répond Joachim, le terme est justifié, et les deux derniers mouvements, tellement contrastés, conviennent parfaitement au genre du concerto. Par la suite, c'est Ferdinand David, le violon solo de Leipzig, qui révise la partie de violon terminée.
Source : France Musique
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