Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
28 Décembre 2021
Une petite pause dans mes lectures en V.O. pour m'attaquer sérieusement à mon Tsundoku avec quelques belles pages :
Celles de Sorj Chalandon et son "enfant de salaud"
Depuis l’enfance, une question torture le narrateur : - Qu’as-tu fait sous l’Occupation ?
Mais il n’a jamais osé la poser à son père. Sorj Chalandon est ainsi parti à la recherche de son père, et interroge "Pourquoi es-tu devenu un traitre papa ?" interroge-t-il.
J'ai été happée par l'enquête de l'auteur sur le passé de son père. Passionnant et troublant.
Il faut savoir alterner les lectures : un peu de légèreté donc pour continuer :
"le restaurant de l'amour retrouvé" d'Ito Ogawa. Là un roman "feel-good" annoncé dans le titre. Mais pour moi surtout le plaisir de découvrir la variété de la gastronomie japonaise.
J'ai d'abord été séduite par la voix et les chroniques de C. Dupont-Monod, à la télé, puis à la radio. Les prix (Prix Landerneau, Goncourt des lycéens, Fémina) qui ont couronné son dernier livre ont fini de me convaincre de lire ce roman, inspiré par son histoire personnelle.
"s'adapter" de Clara Dupont-Monod : de beaux portraits d'une fratrie bouleversée par la naissance d'un enfant handicapé ; chaque portrait d'enfant permet de raconter un sentiment différent : amour fusionnel, colère, culpabilité ; la manière dont chacun essaie de s'adapter, de faire avec et non contre.
Ce n'est pas du tout un roman pesant ou triste : il est au contraire lumineux et porteur d'espoir.
Des séries sur C+ : keeping Faith pour le plaisir de retrouver les paysages du Pays de Galles, la langue anglaise...et une très bonne histoire.
une autre série britannique, cette fois-ci sur Arte, toujours dans le monde judiciaire, dans un cabinet spécialisé en droit de la famille, très agréable à regarder, car nous offrant une vision sur un monde si éloigné du nôtre...mais avec tant d'humanité... The Split avec Nicola Walker, que j'avais tant aimée dans MI-5...
Retour à la littérature "Giallo" de Maurizio de Giovanni avec la saison 3 "dei bastardi di Pizzofalcone" et le plaisir de se promener à Naples....
puis descendre au sud à Matera avec la saison 2 d'Imma Tataranni.
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane