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Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.

Η παντέρμη - Romance de la pena negra - F. Garcia Lorca - M. Theodorakis

Soledad Montoya - Federico Garcia Lorca

Soledad Montoya - Federico Garcia Lorca

Autre extrait du disque "Romancero Gitano" - Mise en musique des textes de F. Garcia Lorca par M. Theodorakis.

« Vous avez vos tanks. J’ai des chansons. [...] Je suis plus fort que vous parce que le temps use les tanks, tandis qu’il renforce les chansons. »1 Cette citation résume au mieux la perception et l’utilisation de la chanson comme une arme efficace, conception par laquelle Mikis Théodorakis s’est fait connaître du monde entier durant la dictature des colonels (1967-1974).

    
Σκάβουν το χώμα οι πετεινοί
σκάβουν ζητώντας την αυτή
την ώρα που στα σκοτεινά
βγαίνει η Παντέρμη και γυρνά.

Μαύρη μαυρίλα ειν’ η ψυχή της
κι ωχρό μπακίρι το πετσί της
τα στήθια της ωσάν τ’ αμόνια
που τα χτυπούν χωρίς συμπόνια.

Παντέρμη, τι ζητάς εδώ
μόνη σου δίχως σύντροφο;

Κι αν είναι κάτι που ζητώ
πε μου, σε γνοιάζει εσένανε;
Ζητάω εκείνο που ζητώ
ζητάω την ίδια εμένανε.

Παντέρμη, πες ποιος ο καημός σου
ποιος ο αγιάτρευτος καημός σου;

Ποιος ο καημός μου;
Μαύρη πίσσα εγίνη η λινή μου η πουκαμίσα
και μες στο σπίτι σαν τρελή
σούρνω το ξέπλεκο μαλλί.

Παντέρμη, λούσε το κορμί σου
λουσ’ το χελιδονόνερο
κι άσε κυρά μου την ψυχή σου
ασ’ τη να βρει αναπαμό.

Άχου, τσιγγάνικες ψυχές
κι ολόκρυφες νεροσυρμές
πίκρες μαζί και θάματα
στα μακρινά χαράματα.


Στίχοι:  Federico Garcia Lorca
Μουσική:  Μίκης Θεοδωράκης

Sources : Stixoi.info     

Bran Solo - Soledad Monteya

Bran Solo - Soledad Monteya

Le texte original de F. Garcia Lorca

ROMANCE DE LA PENA NEGRA (Romancero Gitano)
A José Navarro Pardo

Las piquetas de los gallos
cavan buscando la aurora,
cuando por el monte oscuro
baja Soledad Montoya.

Cobre amarillo, su carne,
huele a caballo y a sombra.
Yunques ahumados sus pechos,
gimen canciones redondas.

Soledad, ¿por quién preguntas
sin compaña y a estas horas?

Pregunte por quien pregunte,
dime: ¿a ti qué se te importa?
Vengo a buscar lo que busco,
mi alegría y mi persona.

Soledad de mis pesares,
caballo que se desboca,
al fin encuentra la mar
y se lo tragan las olas.

No me recuerdes el mar,
que la pena negra, brota
en las tierras de aceituna
bajo el rumor de las hojas.

¡Soledad, qué pena tienes!
¡Qué pena tan lastimosa!
Lloras zumo de limón
agrio de espera y de boca.

¡Qué pena tan grande! Corro
mi casa como una loca,
mis dos trenzas por el suelo,
de la cocina a la alcoba.
¡Qué pena! Me estoy poniendo
de azabache carne y ropa.
¡Ay, mis camisas de hilo!
¡Ay, mis muslos de amapola!

Soledad: lava tu cuerpo
con agua de las alondras,
y deja tu corazón
en paz, Soledad Montoya.

Por abajo canta el río:
volante de cielo y hojas.
Con flores de calabaza,
la nueva luz se corona.
¡Oh pena de los gitanos!
Pena limpia y siempre sola.
¡Oh pena de cauce oculto
y madrugada remota!

Mis en musique par Manuel Esteban, interprété par le Cantica Cuarteto :

Une traduction en français


Romance de la peine noire
Les ergots des coqs
creusent cherchant l'aurore
quand de la montagne obscure
descend Soledad Montoya.
 
De cuivre jaune, sa chair
sent le cheval et l'ombre.
Enclumes fumées, ses seins
gémissent des chansons rondes.
 
Soledad, qui cherches-tu
solitaire et à ces heures ?
Qu'importe celui que je cherche,
dis-moi : pourquoi cela t'intéresse ?
 
Je viens chercher ce que je cherche,
ma joie et ma personne.
Soledad de mes regrets,
le cheval qui s'emballe,
à la fin trouve la mer
et se fait avaler par les vagues.
 
Ne me rappelle pas la mer,
car la peine noire jaillit
sur les terres de l'olive,
sous la rumeur des feuilles.
 
Soledad, quelle peine tu as !
Quelle bien triste peine !
Tes pleurs sont du jus de citron
amer d'attente et de désir.
 
Quelle peine immense ! Je parcours
ma maison comme une folle,
mes deux tresses à terre,
de la cuisine à l'alcove.
 
Quelle peine ! Je deviens
couleur de jais chair et habits.
Oh, mes chemises de fil !
Oh, mes cuisses de coquelicot !
 
Soledad : lave ton corps
à l'eau des alouettes,
et laisse ton cœur en paix,
Soledad Montoya.

En bas chante la rivière :
volant du ciel aux feuilles,
avec des fleurs de citrouille
est couronnée la nouvelle lumière.
 
Oh, peine des Gitans !
Peine propre et toujours solitaire.
Oh, peine de voie secrète
et à l'aube éloignée !
 

Sources : Lyricstranslate

Toni Demuro - Romance de la pena negra

Toni Demuro - Romance de la pena negra

Et pour les plus curieuses et curieux d'entre vous .... une analyse du poème ici et un article sur Soledad Montoya

Alors version espagnole ou grecque ?

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