Small Kindnesses - Danusha Laméris

9 Mars 2025

By une-vie-de-setter

Random acts of kindness - Mangomini

I’ve been thinking about the way, when you walk
down a crowded aisle, people pull in their legs
to let you by. Or how strangers still say “bless you”
when someone sneezes, a leftover
from the Bubonic plague. “Don’t die,” we are saying.
And sometimes, when you spill lemons
from your grocery bag, someone else will help you
pick them up. Mostly, we don’t want to harm each other.
We want to be handed our cup of coffee hot,
and to say thank you to the person handing it. To smile
at them and for them to smile back. For the waitress
to call us honey when she sets down the bowl of clam chowder,
and for the driver in the red pick-up truck to let us pass.
We have so little of each other, now. So far
from tribe and fire. Only these brief moments of exchange.
What if they are the true dwelling of the holy, these
fleeting temples we make together when we say, “Here,
have my seat,” “Go ahead—you first,” “I like your hat.”

From Healing the Divide: Poems of Kindness and Connection (Green Writers Press, 2019).

Partager cet article

Commenter cet article

Erika Caubet Bachem

09/03/2025 11:42

Petites gentillesses de Danusha Laméris (ma traduction personnelle ECB) De la guérison à la division : Poèmes de bonté et de connexion (Green Writers Press 2019) Courtoisie J’ai pensé à la façon, quand vous descendez un couloir bondé, qu’ont les gens de ranger leurs jambes pour vous laisser passer. Ou comment des étrangers disent encore « A vos souhaits». quand quelqu’un éternue, un reste de la peste bubonique. « Longue vie », disons-nous. Et parfois, quand on renverse les citrons de son sac d’épicerie, comment quelqu’un d’autre vient nous aider à les ramasser. La plupart du temps, nous ne nous voulons pas de mal. Nous voulons qu’on nous tende notre tasse de café chaud, et dire merci à la personne qui le sert. Sourire pour qu’on nous sourit en retour. Que la serveuse nous appelle Trésor quand elle pose le bol de soupe aux palourdes, et que le chauffeur du pick-up rouge nous laisse passer. Nous recevons si peu les uns des autres, maintenant. Juste la tribu et le feu. Seulement ces brefs instants d’échange. Qui sait s’ils ne sont pas la véritable demeure du sacré, les Temples fugaces que nous élevons ensemble quand nous disons : « Ici, prenez ma place, » « Allez-y — vous d’abord », « J’aime votre chapeau. »

Répondre

une-vie-de-setter

09/03/2025 14:46

Merci pour cette traduction Erika. En général, je ne "poste" pas de traduction de l'anglais vers le français, pensant sans doute à tort, que cette langue est largement comprise. Mais je vous remercie de l'avoir postée, ce qui permettra sans doute une diffusion plus large de ce beau texte de Danusha Laméris.